Moi maintenant, je grimpe avec Alex

Mon cher journal,
Hier soir, je suis allé à l’escalade. C’était bien.
J’y ai croisé mon idole : Alex Chabot.
D’ailleurs, lui-même m’a reconnu car, quand j’ai raté la dernière prise de la violette dans le dévers et que je me suis vautré comme une merde devant lui, il m’a demandé :
-T’es pas Tonysport ?
- Oui
- Ah, tu vas peut-être pouvoir m’aider alors. J’ai passé cette noire mais je suis sur qu’il y a moyen de la faire sans utiliser cette prise. Tu l’as déjà faite comme cela ?
J’ai répondu que je n’avais pas encore eu le temps de la travailler parce que je ne voulais pas lui avouer que je n’avais aucune idée de comment elle pouvait bien se faire, ni même la blanche ni la rouge d’ailleurs.


Alors j’ai trouvé un prétexte pour m’éclipser :
- C’est sympa de te croiser mais je dois me sauver. Il y a une journaliste qui m’attend à l’entrée.
Et je suis partie faire une bleue pour cocher des voies sur mon classement Antrebloc.
Pff, un peu plus et je me faisais griller.
Bonne nuit cher journal

Les Moustachus célèbres: Wikishe

Wikishe est une figure à part chez les Moustachus.
Il arrive en effet à cette discipline sur le tard puisque ses premiers « exploits » remontent à 2005. S'illustrant rarement sur les voies (en tout cas pas tel que les férus du classement 8a.nu s'y attendent), il a très rapidement développé une approche toute personnelle de la compétition alliant gages, équilibres, enfantillages et autres performances en marge des poncifs de la varappe (citons le «on se sort le doigt du cul » notamment qui, avouons-le, modifie considérable une cotation de bloc).
Doté d’un humour caustique, Wikishe présente un tempérament facétieux que certains qualifieront de cabot lorsqu’il s’agit de perturber ses compagnons. Sur les blocs, il se révèle être un franc camarade, toujours prêt à rendre service dès qu’il peut vous ridiculiser devant une charmante grimpeuse.
A cela, s’ajoute une éthique toute personnelle pour apparaître aux premiers plans du niveau de forme de BlockOut et de faire la nique à son joyeux camarade Jihoun (technique dite du « flash à l’ouverture ». Le terme reste usité même si une dizaine d’essais ont été nécessaires pour passer cette satanée rouge).Adepte de la tenue « en marge » (un peu comme en snowboard diront les mauvaises langues), il adore chiner afin de dégoter des chaussons inconnus du grand public par leur prix indécemment bas ou leur esthétique discutable. Supporter de la première heure de la marque « Grana », son contrat d’exclusivité n’a pas été reconduit, le contraignant à passer récemment chez « Nepa Climbing ».

Wikishe dans le domaine où il excelle

Mais l’escalade n’est pas, loin de là, toute sa vie. Car, avouons-le, c’est en dehors des voies que son talent se manifeste le plus en étant, entre autres, champion incontesté (et incontestable) pour sa lenteur à manger et sa faculté à terminer systématiquement les escalopes montagnardes. Convive très apprécié, et appréciable, il est de tous les MBE à finalité gastronomique. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » pourrait être sa devise à table.
En dehors des entrainements, c’est du côté de Nancy qu’il aime se ressourcer où son coach personnel lui prépare les tupperwares pour la semaine.

RhhAaaaaannnaaaaa !

Trouvé sur Kairn, voici une interview d'Anna Stöhr donnée au site Joost. On y apprend notamment qu'Anna aime les pulls rouges et les tee-shirts verts pomme.
Indispensable donc !!
http://joost.climbing.nl/?page_id=599

Crazy climbing contest!

TonySport est en grande forme!

Fidèle à sa réputation de grimpeur stylé (quelques zoïles prétendent même qu'il soigne plus son style vestimentaire que son style de grimpe et qu'il privilégie le look à la performance), TonySport lance une nouvelle tendance qui devrait bientôt faire fureur dans votre salle préférée : le voici à l'entraînement dans une jaune (bon, c'est un vieux canapé, mais il l'a flashé à l'ouverture, comme quoi on peut allier style et performance.)

En bon précurseur qu'il est, TonySport, sûr de son fait, vous propose de participer en grimpant dans les tenues les plus folles! Ne soyez pas inhibé par sa performance remarquable, viendez tous et pensez à le complimenter sur son nouveau corsaire.

Pfiouuu, vivement l'automne...

Une moustache pour Dave

Dave Graham fait partie, avec Chris Sharma et Ethan Pringle, de la génération des ricains très médiatisés. Il a contribué à démystifier le 9ème degré. Particulièrement complet, il excelle dans les voies comme dans les blocs.
Né en 1981, il vient pourtant à l'escalade sur le tard en 1997 et c'est en 2001 lors d'un passage en Europe qu'il devient mondialement reconnu. Il apparait fréquemment dans diverses vidéos.
Sa participation au MouBouTou'08 est encore incertaine mais nul doute qu'il passera nous faire un petit coucou car Graham, c'est un gars en or ! (c'est un Golden Graham !)
Ohhhh !! elle est pourrie celle-là. Je sors, non vraiment, je ne mérite pas mieux.

Great Australia Climbing Men with Moustachus

I would like to take the opportunity to introduce Great Australian Climbing Men with Mustachus, one Notable candidate and has been around for many years is Malcom HB Matheson, this Climbing Man has Cranked grade 31 (8b) in 1988 the hardest route by and Australian at the time.

He Recently spoke at a event in the blue mountains below are links to a interview and history.

http://www.chockstone.org/Interviews/MMatheson.htm

http://www.climbingfestival.com.au/events_speakers.html

Didier Berthod, le "trad" en moustache

Dans la série des portraits « stars de l’escalade », c’est à mon tour de vous présenter le grimpeur le plus culte du moment, selon moi le plus fort, l’anonyme, le mystique, le moustachu … Didier Berthod. Le spécialiste du « trad » ! Une sorte de Gérard Manset de la grimpe en somme !!

Electricien et aspirant-guide de montagne de son état, moustachus accessoirement, Didier Berthod, né en 1981 (lui aussi), a des voies sur rocher en 8c+ point rouge à son actif. Ce jeune grimpeur excelle dans les fissures délicates, les blocs extrêmes, les big walls et, bien entendu de manière « naturelle », c’est à dire sur friends et coinceurs !! Yeah !

Pour Didier, la varappe est la plus belle activité au monde. Lui qui y recherche l’harmonie entre le corps et l’esprit, est farouchement opposé aux compétitions d’escalade. En 2005, Didier signe la première sur coinceurs de «Greenspit» dans la vallée dell’Orco, une spectaculaire fissure qui traverse un énorme dévers (8b+). Puis il échoue sur la fissure la plus dure du monde, restée inviolée depuis son ouverture en escalade artificielle il y a de cela plus de 26 ans, la Cobra Crack (8c/8c+). Dans sa quête de la beauté, de la simplicité et de la pureté, il a aussi rencontré Dieu : Actuellement, il vit dans une communauté religieuse … Ca y est j’ai trouvé mon idole !!

Chris Sharma, un moustachu qui s'ignore...

Le blog entame une petite série de portraits visant à présenter succinctement quelques stars de la discipline. Aujourd’hui, on commence avec une célèbre figure de la varappe moderne qui possède un grand nombre de points communs avec les moustachus comme nous allons le voir, j’ai nommé Chris Sharma.
de son vrai nom Chris Omprakash Sharma, il naît le 23 avril 1981 (c'est bientôt son anniv !).Il commence l'escalade à 12 ans. Le petit Chris est plutôt doué puisqu'à l'âge de 14 il réalise son premier 8c et à 15 ans il s'illustre en coupe du monde (de grimpe hein, pas de foot).Mais surtout, Chris Sharma est connu pour être le premier grimpeur à faire péter le 9a+ (un vrai moustachu en somme).Cela se passe en France avec la célèbre voie dénommée "Biographie". Il excelle également en bloc avec plusieurs résultats probants en coupe du monde. Il se distingue par une approche assez spirituelle de l'escalade et c'est lancé, comme Fred et Mat en Thaïlande, dans le deep-water solo.
(sources: Wikipédia:http://fr.wikipedia.org/wiki/Chris_Sharma)

Interview d'un autre moustachu

Attention exclusivité, le blog obtient une interview de Rickou, le moustachu qui met des chaussettes, il nous dit tout.

Le blog : Alors, bonjour Rickou.
Rickou : Bonjour le blog.

B : Sérieusement Rickou, les chausettes dans les chaussons d'escalade, c'est pas un peu démodé ?
R : Ecoutez, on avait convenu qu'on aborderait pas le sujet des chaussettes.

B : Mais Rickou, tout le monde veut savoir.
R : C'est pas une raison. Demandez moi autre chose.

B : Ok. Rickou, ta moustache, c'est une vraie ?
R : Non mais euh, je suis là pour parler d'escalade.

B : Ok alors revenons aux chaussettes.
R : Non mais les chaussettes on a dit c'était à part.

B : Ok. Rickou, t'écoutes quoi comme musique ?
R : Non mais arrêtez, demandez moi où j'en suis en escalade, si j'ai fais une violette recemment, enfin les trucs importants. Comme vous demandez aux autres.

B : Non mais les autres ils grimpent sérieusement.
R : Quoi ? Non mais ca veut dire quoi ça ?

B : Ils mettent pas de chaussettes par exemple.
R : Hein ? Ecoutez, je fais ce que je veux avec mes pieds. Vous savez pourquoi ils le font les autres ? Pourquoi ils mettent pas de chaussette ? Je vais vous dire ce que je crois, à mon avis c'est pour la marque du bronzage. C'est la tragédie de ce sport, les petits gars aujourd'hui, ils sont prêts à tous les sacrifices pour le style. Que moi non. Moi je continuerai de grimper avec des chaussettes jusqu'à mon dernier souffle.

B : Rickou, les chaussettes et la moustache tu trouves que ca va ensemble ?
R : Ah voilà où vous vouliez en venir. Moi je crois que le mec qui fait la démarche de se laisser pousser la moustache il a plus rien à prouver à personne. La question des chaussettes tout le monde se la pose, moi j'ai fait le choix d'en porter, d'autre en ont fait un autre, si c'est leur décision je la respecte, si c'est pour faire comme tout le monde alors je trouve ça dommage, c'est tout ce que j'ai à dire là dessus.

B : D'accord. Et le bonnet, t'es pour ou t'es contre ?
R : On pourrait pas parler d'escalade un peu ?

B : Tu crois pas que c'est important, le bonnet ?
R : Après on parle des voies que j'ai faites ?

B : Bien sûr.
R : Alors le bonnet je suis plutôt pour, mais avec ponpon, c'est plus sécure.

B : Eh bien, merci Rickou, merci de nous avoir accordé un peu de ton temps.
R : Attendez, on n'a pas parlé de la violette que j'ai commencée l'autre jour.

B : Une prochaine fois peut-être.

Interview d'un moustachu

Une première pour notre blog, nous avons recueilli l’interview d’un des moustachus les plus en vue du moment, j’ai nommé TonySport. Il nous reçoit chez lui pour nous livrer sa vision de l’escalade et les errances récentes du mythique groupe des moustachus.

Le Rédacteur : Tony, bonjour
TonySport : bonjour

LR : Merci de nous accorder cette interview, tu dois être très sollicité en ce moment ?
TS : C’est bon, pas de soucis…

LR : Alors, c’est vrai que ces derniers temps tu enchaines les performances de premier plan. Tu as notamment réalisé « la violette du fond » que tu découvrais.
TS : Ouais, je me sens bien, j’ai de bonnes sensations donc forcément les performances suivent.

LR : Tu apprécies le fond de la salle hein ?
TS : on est toujours mieux au fond !! hmm. Ouais, c’est le coin des dévers, c’est mon péché mignon.

LR : justement, tu as acquis une sacrée réputation à la salle « du geste libre » mais on ne te voit pas beaucoup dans les cotations supérieures comme du rouge ou du blanc.
TS : justement, ça me fait plaisir que tu me poses cette question parce que, quelle part, il y a une raison à ceci. Je n’ai pas de blanche à mon tableau de chasse, 2-3 rouges c’est tout. Mais, moi, je suis un grimpeur qui milite pour l’authenticité. C’est vrai que certains, même chez les moustachus, cherche la performance à tout prix. Faire péter la couleur, tu vois. Je ne suis pas dans cet état d’esprit qui consiste à rechercher la cotation avant tout. Je veux être un grimpeur complet et polyvalent, aussi, avant de m’attaquer à du blanc, je vais essayer de réaliser un maximum de violettes avant.

LR : tu penses à quel moustachus quand tu dis ça ?
TS : je ne veux pas rentrer dans les débats internes. Il ou ils se reconnaitront !

LR : il n’y a pas de conflit entre les moustachus quand même ?!
TS : non, non, mais c’est vrai que l’arrivée de gros sponsors comme Millet, Vintage by Queshua ou Friends & Co. ont un peu changé l’état d’esprit de certains.

LR : en tout cas, on ne peut pas remettre en cause ton intégrité.
TS : merci. Je ne grimpe pas pour la gloire, le fric ou les sponsors, c’est un fait. Je tiens avant tout à me faire plaisir. Et, lorsque je flashe une voie à l’ouverture, la joie des personnes qui m’entourent me suffit.

LR : notre interview touche à sa fin, un dernier mot pour les kids qui sont fans de toi et de tes réalisations ?
TS : je leur dirais de continuer à s’entrainer, de croire en l’escalade et aux moustachus ; même si ces derniers temps le groupe n’a pas forcément montré l’exemple en s’attaquant à des blocs au coinceur par exemple !

LR : chose que tu ne feras jamais nous en sommes sûrs.
TS : y’a pas de risque, j’ai pas de coinceurs.

LR : merci beaucoup, et à très bientôt pour de nouvelles perfs.
TS : merci, à bientôt